Tu' Du'c quatrième empereur de la dynastie, régna pendant 35 années de 1847 à 1883. Son règne annonça la fin de l'indépendance du Viêt-nam . 

La désignation de Tu' Du'c comme successeur de Thiêu Tri sur le trône impérial fut vivement contestée par une grande majorité de mandarins. En effet, Thiêu Tri malade a le choix entre deux prétendants. Il désigna son préféré, Tu' Du'c, délaissant le prince Hô Quang Bao qui semblait pourtant, aux yeux des mandarins, plus énergique et plus apte à faire face aux  menaces extérieures.
Dès son accession au trône à l'âge de 20 ans, Tu' Du'c extermina tous les membres de la famille de son frère rival ainsi que tous ceux qui osèrent contester sa légitimité. 

La France à l'instar de l'Angleterre désirait bâtir un empire colonial en Asie. Après avoir réglé l'affaire du Mexique, elle accentua les attaques sur Annam, notamment à Danang, Saigon et Hanoi. Tu' Du'c ne put résister à ces assauts et dut signer un traité par lequel il cédait à la France les 3 provinces du delta du Mékong, les immenses territoires qu'il contrôlait au Cambodge ainsi que les différents ports de commerces, en contre partie la France s'engageait à ne jamais envahir le Viêt-nam
Tu' Du'c était très imprégné de confucianisme et croyait que tout dépendait d'une bonne harmonie avec la nature. Face à cette agression extérieure, il n'a pas su comment réagir ni profiter des faiblesses de le la France alors en proie à des conflits nationaux (Commune de Paris, guerre de 1870). Pourtant de nombreuses voix s'élevèrent au palais pour faire prendre conscience à l'empereur de la nécessité d'engager de profondes réformes afin de préparer son pays à affronter le monde moderne qui frappe à sa porte. Mais Tu' Du'c ne fera rien. On le disait frustré de ne pas avoir pu engendrer de descendant. A sa mort, sa succession fut à l'origine d'une crise monarchique qui ne fit que s'ajouter aux problèmes extérieurs. La France profita de cette instabilité et imposa son protectorat sur l'ensemble du Viêt-Nam.

Construit sur trois axes, le tombeau de Tu' Du'c est le plus romantique de tous. Le pavillon sur pilotis de Xung Khiêm est un parfait exemple de romantisme. L'empereur aimait composer les poèmes notamment pour exprimer ses fautes et ses regrets, en effet, pendant la construction de son tombeau, les ouvriers se révoltèrent pour faute de non paiement. Tu' Du'c les réprima dans un bain de sang.